Partout dans le pays chacun est rentré chez soi, a retrouvé sa région, son travail, son train-train quotidien.
Partout? Non.
Ici, même en plein milieu du mois de Septembre, nous continuons de voir arriver de gentilles hordes de vacanciers.Sagement regroupés autour d'un parapluie d'autant plus repérable qu'il est ici parfaitement inutile, ils écoutent patiement les explications d'un pêcheur local, s'arrêtent respectueusement devant chaque monument, découvrent avec une admiration polie les beautés du paysage puis reprennent leur chemin , toujours rassemblés derrière leur guide.
Décalés dans l'espace, car encore loin de chez eux à cette époque de l'année, décalés dans le temps, car en dehors de ce que l'on nomme bizarrement la "Haute saison", décalés dans leurs manières , tellement plus discrètes et délicates que celles des hordes estivales, ils savourent le charme de notre été indien dans le calme et la discipline, réconciliant sans le savoir les autochtones avec les envahisseurs saisonniers.
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