Arriver par le nord donne une impression radicalement différente...
On découvre une ville coincée entre mer et collines, qui semble étouffer de son manque d'espace et qui tente desespérement de s'étendre en grignotant sur les hauteurs.
On commence par passer le noeud routier de la sortie de l'auroroute, puis on découvre les quartiers excentrés, qu'ailleurs on appelle des banlieues ,et leurs barres HLM, aussi laides ici qu'ailleurs.
Pour rejoindre le centre, il faut longer notre pauvre rivière, asséchée depuis des mois, et passer devant l'usine d'incinération, l'hopital psychiatrique, la déchetterie, l'ancien quartier des abattoirs, la gare de marchandises...
Au final, vu d'ici, le rêve bleu a l'air terriblement lointain, et la mer semble un horizon inaccessible
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