Pas un souffle de vent
Au pied de la lanterne.
Seul le cri des sternes
Etourdit le géant.
De jour comme de nuit,
immobile face au ciel,
Oiseau dépourvu d'ailes,
Figé dans le granit,
Figé dans le granit,
Il pleure de vague en lame
Son impossible fuite,
Entraînant dans sa suite
Les navires et les âmes.
Qu'arrivent les étoiles
Et voila sa lueur
Qui rallume son coeur
Pour un rêve de voile.
Quand passent les nuages
Vers les ports et les îles
Pour le phare immobile
C'est l'ombre d'un voyage.
(M.Ch.T.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire