Sous l'oeil bienveillant et serein des bouddhas blancs, les petites silhouettes noires s'agitent au ras du sol.
C'est comme un tableau qui s'ébauche tout seul, les perspectives se tracent d'elles-mêmes, les lignes s'étirent pour définir l'horizon, les ombres se placent pour donner l'heure.
Tout là-haut,la statue a déjà trouvé trouvé sa place: au-dessus, loin, inaccessible au bruit et à l'agitation.
Et moi , pour une fois encore plus haut que la statue, je savoure cette légèreté éphémère,cette courte domination du monde, qui me rend insensible à tous ses embarras et m'offre une parenthèse de sérénité.
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