"Au réveil, si douce la lumière, et si beau ce bleu vivant"
(Paul Valéry)

vendredi 30 novembre 2007

Réviser ses classiques

Plus que 25 jours avant Noël!
Nous entrons dans la période la plus délicieuse de l'année, celle des préparatifs en cachette, de la recherche des surprises qui feront plaisir à chacun, de la décoration de la maison...
Il est temps de se replonger dans la bibliothèque magique ,patiemment nourrie au fil des ans de revues et de livres regorgeant d'idées et de belles images...
A consommer sans modération!...














Et mon préféré, le plus adapté à cette période d'attente et d'espérance, plein de nostalgie avec ses photos en noir et blanc et ses récits de souvenirs d'une autre époque, pas si lointaine et pourtant si différente.Un délicieux retour vers l'enfance rêvée...





jeudi 29 novembre 2007

Banc


C'est un petit banc, tout simple, tout seul, sur lequel personne ne s'assoit jamais.
Petit bloc de pierre aux premières loges pour le lever du soleil, face à la mer dans sa tranquilité minérale.Bien abrité du vent, indifférent à la pluie, aux passants, blotti contre son muret perché sur les rochers.
Si loin, si proche.
Un banc tout blanc sur lequel il fait bon se reposer, laisser le soleil poser sa douce caresse sur la joue, méditer,écrire, rêver.

mercredi 28 novembre 2007

Jamais deux sans ...toi

Une princesse célèbre a dit un jour que" trois personnes dans un couple, ça fait un peu beaucoup."

Alors, prenons M.Coupe-en brosse, M. Fine-moustache , et Madame.
Nous sommes à la campagne. Il y a beaucoup de bouquets de fleurs. S'agit-il de fiançailles?d'un mariage? Mais alors, où sont tous les autres ?En tous cas, ils ne sont pas dans l'album.
Des retrouvailles pour une bonne et joyeuse journée entre amis?
.
Assurément, M. Coupe-en-brosse et Madame sont très proches, voire intimes.
Ils se touchent, se tiennent par la main.Mais qui est le deuxième homme?
Les trois premières photos sont prises le même jour: Madame porte sa jupe à ceinture, son chemisier blanc et sa cravate rayée sur les trois photos;




Mais sur la quatrième photo, les vêtements sont différents; C'est donc probablement un autre jour.Le moment est plus intime, on échange un baiser, on se prend la main.Enfin seuls? Non.Au fond de la photo, on retrouve M. Fine-moustache, loin ,penché en avant, un peu inquiétant. Comme s'il essayait d'approcher sans faire de bruit, ou d'entendre la conversation.
.





Qui est-il?Frère de l'un ou de l'autre? Ami, Amant? Et le photographe l'a-t-il vu s'approcher?...

mardi 27 novembre 2007

Vivants éphémères

La trace du feu dans la fumée...


Le sillage derrière le bateau...


L' ombre sur le sol...

Des traces de pas....


Des traces de pluie après l'orage...


L'envol d'un avion dans les nuages...

La trace du soleil dans l'ombre des barreaux...






"J'ai fini par acquérir durablement le sens de l'éphémère."
(Jean Rostand)


dimanche 25 novembre 2007

Changement de perspective

"La perspective ne permet pas aux aveugles de voir"
Mais en changer peut donner une autre vision des choses.

Prenons une ville qui souffre depuis des mois de la sécheresse et de la chaleur, et dans laquelle tout le monde étouffe.
Laissons la pluie y tomber pendant, disons, trois jours et deux nuits.
Le premier jour, tout le monde est soulagé par le regain de fraîcheur, mais les piétons desertent les rues.
Le deuxième jour, on se dit que, bon, "ça fait hiver", c'est bien...
Le troisième jour, tout le monde râle parce que le mauvais temps n'en finit plus de durer!!
Aussi, lorsque le soleil revient le quatrième jour, tout le monde se rue dehors, heureux enfin de pouvoir se balader sans imper et sans parapluie, savourant la chance de jouir d'un climat ausi exceptionnel en novembre.
Comme quoi, s'il pleuvait plus souvent, les gens supporteraient mieux la chaleur!!!



Et rien de tel pour changer de perspective, que d'abandonner son délicieux statut de pieton (et la foule, le bord de mer, la plage,les endroits touristiques, tous ces gens qui empêchent de marcher tranquille...) pour endosser celui d'automobiliste;


On ne prend pas les mêmes chemins..


On ne voit pas les mêmes paysages...



On va dans des endroits où l'on n'irait jamais à pieds...





Mais nous manquent-ils vraiment?...




Finalement , changer de perspective peut aussi aboutir à conforter ses choix.

vendredi 23 novembre 2007

Magie blanche





Voila une des raisons pour lesquelles j'aime Noël: on retrouve le sens du joli, les vitrines et les rues sont décorées, embellissant les choses les plus banales , ça brille et ça fait vibrer, ça fait chaud aux yeux et au coeur.On imagine la main qui a choisi les nounours, ressorti la vieille luge pour lui donner une seconde vie, disposé les branchages et accroché les étoiles, juste pour faire plaisir aux passants...

jeudi 22 novembre 2007

Valéry avait tort



"Jamais l'objet d'un poète n'est et ne peut être de nous apprendre qu'il pleut"
(Paul Valéry)




"Tout l'horizon n'est qu'un blême rideau;
La vitre tinte et ruisselle de gouttes;
Sur le pavé sonore et bleu des routes
Il saute et luit des étincelles d'eau."
(Sully Prud'homme)





"Il pleure dans mon coeur
comme il pleut sur la ville,
quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur?


O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits!
Pour un coeur qui s'ennuie
O le chant de la pluie!"

(Paul Verlaine)




mercredi 21 novembre 2007

"Respirer avec ses talons"



On peut adorer aller marcher tous les matins, il y a des jours, lorqu'il pleut, qu'il fait froid ou que l'on est fatigué,où l' on se demande si cela en vaut vraiment la peine, si on ne ferait pas mieux de rester au chaud sous la couette et de se rendormir.C'est un syndrome très saisonnier , et là, il faut se remotiver.
Comme souvent, (comme toujours?), la solution est dans les livres.

Il y a des ouvrages qu'on devrait pouvoir lire tout en marchant, afin de s'imprégner de leur force, de leur efficacité, de la motivation qu'ils nous apportent.
Il y a des auteurs que l'on aimerait avoir comme compagnons de route, au sens propre du terme.

Il y eut Henry David Thoreau,maître à penser de tous les marcheurs, qui fut l'un des premiers
à écrire , decrire et penser la marche.
Ce précurseur annonçait (en 1851 !):"Pour l'heure, dans ces alentours, la majeure partie de la contrée n'est pas propriété privée; le paysage n'appartient à personne , et le marcheur jouit d'une liberté relative.Mais sans doute un jour viendra où il sera cloisonné en soi-disant terrains d'agrément(...)quand se multiplieront les clôtures comme des pièges pour les hommes".(1)


Aujourd'hui, un autre livre fait du bien à l'âme et donne des ailes à nos pieds.






Il donne un but à la marche, il donne un sens à l'alignement de nos pas.
Et il berce chaque promenade de jolies phrases à méditer..


"Marchez comme une feuille morte tombée de l'arbre que le vent emporte, sans savoir si c'est le vent qui vous porte ou si vous portez le vent.."


(1):H.D. Thoreau "De la marche", Editions Mille.et.une.nuits,2006

lundi 19 novembre 2007

Tel chien, tel maître


on dit souvent que les chiens ressemblent à leur maître,... ou que les maîtres ressemblent à leur chien?
Les voici en tous cas figés tous deux pour la postérité, affichant le même air martial, droits et fiers d'eux-mêmes, fixant ensemble le photographe avec la même assurance.
Le maître quant à lui a de si belles moustaches qu'il mériterait une place sur le site des "plus belles moustaches du XIXème siècle".
.

Si, si, le site existe bien:
http://mustachesofthenineteenthcentury.blogspot.com/

samedi 17 novembre 2007

Sainte Meilleure Amie


.
May flowers always line your path
And sunshine light your day.
May songbirds serenade you
Every step along the way.
.
May a rainbow run beside you
In a sky that's always blue.
And may happyness fill your heart each day
Your whole life long.
.

jeudi 15 novembre 2007

J-39


Les rues s'animent à Christmastown!La neige est tombée, blanchissant les sapins et les rues.Tandis que les enfants profitent des premières gelées pour aller patiner sur la glace, les parents s'affairent: il faut couper du bois,emballer les cadeaux en cachette, faire le plein de gourmandises;Bientôt, la nuit va tomber, révélant la douceur des étoiles et la chaleur des feux de cheminée..

mercredi 14 novembre 2007

Bretagne-sur-Azur

"pourquoi le spectacle de la mer est-il si infiniment et si éternellement agréable?"















"parce que la mer offre à la fois l'idée de l'immensité et du mouvement."
(Charles Baudelaire)


mardi 13 novembre 2007

Oui, où?..

Je flânais au bord de l'eau, laissant traîner mes pensées et mon regard, lorsque mon attention fut attirée par deux bouts de papier collés sur un mur.
Le première question qui me vint à l'esprit n'avait pas vraiment d'importance; Mais qui avait pu avoir la démarche? Penser à ça, l'écrire, le coller sur un mur pour interpeler les passants...
Et puis , tandis que je continuais à marcher, le vraie question elle aussi suivait son chemin dans mon esprit, et dans mon coeur..

Où sont passés mes rêves?
Et d'abord, quels étaient-ils, ces rêves que j'ai perdus en route?
Des images sont revenues, des souvenirs aussi, et marcher n'a plus été un plaisir vain, mais un retour sur moi-même et sur le chemin parcouru.
Où sont passés mes rêves?
Beaucoup se sont cognés aux murs de la réalité;
D'autres se sont noyés dans la monotonie des jours.
Certains ont été remplacés par d'autres rêves, plus timides et plus discrets, qui palpitent tout doucement au fond du coeur et me font avancer.
Où sont passés mes rêves?
Le question m'a hantée, et je remercie l'Inconnu, dont la main anonyme,en semant un papier sur ma route,a réveillé en moi des mélancolies d'avenirs oubliés...

lundi 12 novembre 2007

Que reste-t-il?...


Les Humains disent que le Temps passe...
Le Temps dit que les Humains passent.
(Proverbe sanskrit)

dimanche 11 novembre 2007

3 525 noms

" Gravons les noms glorieux de nos enfants sur le rocher historique du Château....




....comme les Grecs après la victoire gravaient ceux de leurs fils sur les murs de leurs villes...



Monument du Souvenir...Qu'il soit placé au pied du vieux donjon, temple de notre histoire...





...devant l'immensité du ciel et de la mer."

(Jules Febvre)

vendredi 9 novembre 2007

Chiffres


La lecture de la presse locale cette semaine a livré quelques chiffres édifiants:
En novembre 2006, treize grandes enseignes ont décidé de ne plus donner de sacs plastiques à leurs caisses.Résultat, un an plus tard, on estime à 130 MILLIONS le nombre de sacs Non distribués rien que dans les Alpes-Maritimes.


17 MILLIARDS de sacs plastiques distribués en France chaque année donnent 85 000 TONNES
de déchets.Il faut dépenser 100 MILLIONS d'euros
pour les éliminer.



En 40 ans, le poids de nos ordures a doublé.
Chaque habitant produit en moyenne 360 kgs de déchets ménagers par an.
Il y a encore beaucoup à faire.
Le 1er janvier 2010 les sacs plastiques non biodégradables seront enfin interdits en France.
D'ores et déjà , chacun peut agir à son niveau et contribuer à améliorer la situation.
Chaque petit geste est important.
Pour savoir quoi faire, aller voir par exemple sur