"Au réveil, si douce la lumière, et si beau ce bleu vivant"
(Paul Valéry)

dimanche 24 février 2008

Voies contrariées

Il est des époques où les gens conçoivent et construisent, et d 'autres où ceux qui arrivent après détruisent , réduisent, transforment..
Le premier but est perdu de vue, son utilité change ou se perd ;
Mais il reste toujours une trace , un signe, quelque chose qui dit qu'avant ,c'était différent.
C'est à ce moment que ça devient interessant.
Car en réalité, la ville regorge de tels endroits, qui ont leur propre histoire.

C'est alors qu'apparaissent des traces de ponts qui ne relient plus rien...


... des puits sans fonds devenus des pots de fleurs...


....des fenêtres condamnées à perpétuité...



...et des portes qui ne s'ouvrent plus.



C'est là que ma curiosité intervient: c'est à ce moment précis que je veux savoir, que je veux comprendre...

Pourquoi y avait-il un pont, et pourquoi n'est-il plus là?
Comment peut-on arriver à boucher un puits dans une région où l'eau est si précieuse?
Pourquoi empêcher la lumière d'entrer en murant la fenêtre?
Que pouvait-il y avoir derrière une porte qui porte deux dates, enserrée dans un mur encastré dans la colline?.......



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