"Au réveil, si douce la lumière, et si beau ce bleu vivant"
(Paul Valéry)

mercredi 26 mars 2008

Chemins d'ombre

Alors qu'à deux pas de là, la mer étend sa plate immensité, ici la lumière se faufile avec timidité,découpant de vagues silhouettes, dessinant le contour d'un escalier...

Tout là-haut, le soleil brille, et tout en bas,les portes restent closes de n'espérer aucune lueur,comme autant de regards aveugles fermés sur des rues desertes...


Une clairière de toits s'ouvre soudain, laissant passer le ciel et sa chaleur rassurante,entretenant l'espoir d'un horizon ouvert.
Mais elle se referme au premier virage, replongeant dans l'obscur le flâneur égaré..




1 commentaire:

smilnsigh a dit…

Oh my, I love such photos of such streets! Even though it must be a bit sad, to live lower. Where the sun never seems to shine for long...

Mari-Nanci